dimanche 3 juin 2012

Cinco de mayo

Allez, on se prépare petit à petit et en douceur pour les lectures d’été (j’aime bien les lectures d’été, ne serait-ce parce que pendant 2 mois je ne touche pas à une seule Bd), et je récupère surtout de ci de là des romans de la rentrée à venir (et de celle de janvier dernier), histoire de me tenir un peu au courant de ce qui existe dans le paysage littéraire florissant loin des romans qui ont déjà fait leurs preuves.

The sense of an ending (Barnes) : C’est vraiment super chouette. Un petit côté Jonhatan Coe de rien du tout (j'ai un peu tendance à le voir partout dès que y'a un peu d'humour au sein d'une situation du quotidien), mais en tout cas on s’amuse et c’est très bien écrit comme toujours avec Barnes.

L’odeur de la haine (Wilocks) : un polar carcéral qui trainait sur ma pile depuis des années. Efficace dans le genre (et je dis ça sans que ce soit péjoratif).

Sur la route (Kerouac) : alors oui, c’est un peu le livre à la mode, mais je voulais surtout découvrir le rouleau original d’un côté, et une vraie bonne traduction de l’autre. Parce que bon, l’ancienne version est un peu laborieuse, quand même. En tout cas, il mérite pleinement son statut de grand classique littéraire, beat génération ou non, d’ailleurs, et il donne envie de partir faire du stop avec son balluchon et sa loutre sous le bras tout en goûtant aux joies des drogues psychotropes.

L’escalier de Jack (Cagnard) : bon j’en parle maintenant, mais celui-ci ne sort qu’à la rentrée. Et quel roman dites donc, quel roman ! Il fait directement écho à celui-ci-dessus, mais je n’en dirai pas trop pour ne pas tout dévoiler. En tout cas, le style est maitrisé (et écrire à la deuxième personne du pluriel aurait pu vite me gonfler, c’est dire) et certaines fulgurances dans le texte viennent étayer ma démonstration brillante. A ne pas rater dès que ça sort.

La répétition (Catton) : là aussi c’est maitrisé, notamment au niveau de la construction qui est plutôt originale. Bon après, c’est un roman compliqué à conseiller, mais j’ai beaucoup apprécié son coté psychologique.

Gagner la guerre (Jaworski) : han mais comment que c’est trop bien, Gagner la guerre. De l’aventure, de la vraie, avec de la gouaille et des tripes, des situations détonantes et un personnage atypique (mais super fort quand même, même s’il s’en prend plein la gueule). Pour tous les amateurs de fantasy bien écrite (allez, on va dire que c’est de la fantasy, vu que ça se passe à une époque et dans un pays imaginaires, mais c’est tout ce qu’il y a de plus réaliste, façon intrigues de cours) qui cherchent un univers original dans lequel plonger pendant de longues pages ( 1 000 pour la version poche).

La voleuse de livres (Zusak) : ouais allez, c’est mignon, la voleuse de livres. J’aurais dû le lire à 12 ans. Depuis, sur le sujet, d’autres livres m’ont autrement plus marqué. Et pour cause.

La petite terreur de Glimmerdal (Parr) : roman jeunesse sympa comme tout, avec une petite fille de 9 ans qui fait du bobsleigh dans les rues d’un village où aucun autre enfant n’est toléré et qui a pour meilleur ami un vieil homme acariâtre qui a prénommé sa fille Heidi….

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